J'ai lu à voix haute votre message à un groupe de jeunes agriculteurs hier soir à #StamfordTexas, @SecRollins. Aucun d'entre eux n'était convaincu qu'ils étaient sauvés. Je prends très personnellement l'idée d'un "âge d'or" pour l'Amérique rurale. J'ai consacré ma vie professionnelle à cela, bien avant que ce ne soit politiquement tendance, et au mépris de plus d'une personne que j'ai rencontrée à l'école. L'Amérique rurale ne souffre pas d'un mal causé par le "woke", "Biden", ou la malversation politique à court terme de quiconque. Le déclin de l'Amérique rurale, de ses agriculteurs et éleveurs, et sa colonisation économique sont le résultat de 8 décennies de politiques gouvernementales bipartites qui, par une combinaison d'intention ou d'effet, ont échangé la prospérité de l'Amérique rurale contre de la nourriture bon marché, un levier de négociation de la guerre froide, un "commerce libre" mondial, des dollars bon marché, et l'enrichissement d'un grand nombre de personnes et d'entreprises qui ne franchiraient jamais le seuil de la maison d'un agriculteur. Certaines des choses que vous avez nommées sont potentiellement bénéfiques pour l'Amérique rurale. Beaucoup d'entre elles auront un effet négligeable. Déclarer une "ère dorée" après 200 jours sous-estime l'ampleur du travail à accomplir et sape la sincérité de votre soutien à l'Amérique rurale, que je crois sincère. Ce n'est pas un travail de six mois. Ce n'est même pas un travail de quatre ans. 80 ans d'échecs prennent du temps à réparer et nous ne sommes qu'au début. Le nouveau tarif de 50 % sur les importations brésiliennes est plus significatif que pratiquement tout ce que vous avez partagé dans votre message. En tant que personne sur le terrain du travail rural, je vous demande : s'il vous plaît, écoutez les gens ruraux et travaillez sur des choses qui répareront l'échec de 80 ans, que les solutions arrivent rapidement ou qu'elles fassent un post accrocheur sur les réseaux sociaux. Il reste encore beaucoup de travail à faire. Nous avons besoin de votre aide.